Tour en Ecrins et leçon d’autonomie

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Avec cette météo du mois de Janvier Juin, les semaines passent et … se ressemblent ! Il neige encore. Mais qu’importe un créneau se profile et j’en profite pour rejoindre l’ami Ludo et ses clients pour un tour des Ecrins. Au programme : un stage de quatre jours pour une leçon d’autonomie en alpinisme.

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Nous partons de Saint-Christophe-en-Oisan pour remonter le long vallon du Diable (lieu dément pour qui aime la solitude hivernale) jusqu’au refuge de la Selle. Une gardienne, au top, nous accueil ! Je ne suis pas objectif, c’est une ancienne amie du lycée du Diois, section sport nature ;-).
Nous expliquons à notre groupe la préparation de course, le check du matos… S’en suit, le traditionnel apéro des guides et un repas parfait pour sombrer dans les bras de Morphée.

Au petit matin, nos apprentis montagnards sont gentiment désignés volontaire pour conduire la course (sur la voie normale de la tête nord du replat). Après quelques hésitations et discussions (crampons/pas crampons, quelle longueur d’encordement…) il est 11h et nous atteignons le sommet. Sans trop tarder nous attaquons la descente du col du replat vers le refuge du Chatelleret. En effet, le versant Sud à déjà beaucoup chauffé, et il est plus prudent de ne pas s’éterniser. Après une paire d’heure, dont une à brasser dans la neige profonde et pourrie, nous nous régalons d’un bon plat au refuge. Une petite sieste s’impose !
Quand tout les monde est ragaillardi, nous en profitons pour donner un cours pratico-théorique sur la conduite d’une course en arête : l’objectif du lendemain étant l’arête du Gény. Nous passons la soirée au chaud à écouter la pluie tomber.

Le lendemain, la pluie est toujours là, elle nous accompagne pour notre montée au refuge du Soreiller. Durant l’après midi, nous profiterons des éclaircies pour un cours d’école de neige (enrayer une glissade, corde courte, mouflage…). Ensuite nous organisons la course du lendemain : arête Est de la Soreiller Occidentale.

Dernière journée et quelle journée ! Cette belle course à l’avantage de « récapituler » les trois précédentes. On y trouve : de la neige, du couloir, du bon caillou… Le groupe arrive aux étages bien cuit et content !