Verdon Grandes voies – Free Tibet

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Il est 5h du matin lorsque nous partons fêter l’anniversaire de Sanaé, avec son mari Nicolas, dans l’un des plus célèbre spot de l’escalade : le Verdon. Il s’agit de leur première aventure dans ce haut lieu de l’escalade et une première en grandes voies pour Nico.
Nous quittons l’ambiance humide et neigeuse de Grenoble pour profiter de nos trois journées de soleil sur les splendides sculptures verdonesques. Ma mission, que j’ai accepté sans aucun problème, est de les guider sur les parois de ce canyon. J’ai fait le choix : 3 jours, 3 ambiances !

Jour 1 :
Arrivés vers 9h30 au Chalet de la Maline, nous profitons des rayons du soleil pour nous réchauffer et « petit déjeuner ». Sur les conseils du « L » et de « Lio », nous descendons une partie du sentier Martel, direction la voie : Free Tibet. L’approche décrite dans certains topos est un peu « farfelue ». Bref, nous mettons un peu de temps à atteindre le pied du pilier. Le vent nous rafraîchi rapidement durant notre préparation. La première longueur n’est pas exceptionnelle, mais avec le cadre qui s’offre derrière nous, nous oublions un peu ce rocher moyen. La seconde longueur se montre déjà plus à la hauteur des lieux : raide par moment, dalleux pour d’autres. L’atmosphère se réchauffe et S & N commencent à être bien échauffés. La troisième longueur s’inspire de la réputation du verdon, mais sans l’engagement entre les points. De la dalle à gouttes d’eau, compacte et passant par toutes les couleurs que nous connaissons du calcaire. La quatrième longueur est juste majeure ! Il s’agit d’une traversée en ascendance sur la droite parsemée, juste où il faut, de gouttes d’eau…enfin de gouttes à bassines d’eau. Les jeunes se régalent et enchaînent cette pure merveille ! La cinquième longueur est un ton au-dessus des autres : techniquement et physiquement. Il faut d’abord se battre avec une approche en dalle, avant de s’énerver des biceps pour passer en quelques mètres un bon gros dévers sur bonnes prises. Nico met tout son coeur à essayer de cocher cette longueur éprouvante. Seule Sanaé coche sans grosses difficultés le crux de la voie. Le relais les met dans l’ambiance : nous sommes suspendus sur une maigre vire à 150 mètre du sol. J’en termine rapidement avec la voie par la facile traversée de la vire sur la droite.
L’heure est déjà avancée, et c’est pas mécontent que Nico sort le picnic afin de reprendre des forces. Posés sur notre terrasse, nous profitons du soleil et des couleurs automnales pour déguster jambons, comté, et autres délices ! Que le verdon est magnifique en cette saison.

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La pause terminée, nous nous promenons sur les vires afin de rejoindre, non sans mal, le plateau sommital. Il s’agit maintenant de rejoindre la sentier Martel du matin. Nous aurons plusieurs fois quelques doutes sur le succès de notre traversée. Après une bonne demi-heure de marche, nous débouchons sur le sentier. Nous remontons facilement en direction de chalet de la Maline. Le soleil produit son effet et nous réchauffe les sens.
La journée déjà bien avancée, je propose de poursuivre notre première journée par le tour des balcons du Verdon. Le vol des Vautours Fauves accompagne nos arrêts et les derniers grimpeurs sortant des méandres du canyon. 17h, l’appel de la bière et de l’apéro résonnent dans nos têtes. Nous échouons de notre journée sur la terrasse du mur des abeilles, à la crêperie de Rougon ! Nous nous délectons d’une bonne chope de bière, entre autre, en attendant la dégustation de crêpes du soir.
La soirée se termine rapidement et c’est en quelques secondes que Nico s’endort… il faut récupérer, car demain, une grosse journée nous attend !

Rendez vous ici pour la suite de nos aventures …