Haute Route : Verbier-Zermatt part.4

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Dernier matin, il est 4h45… et j’ai bien fait de me lever tôt. Mes compagnons/clients sont déjà sur le pied de guerre. Le petit déjeuner était prévu à 5h00, qu’importe, nous le dégustons. Fières d’être à l’heure avec les sacs bouclés, il est 5h20 quand je sors la corde pour descendre les échelles. Il fait frais mais pas froid. Une belle journée est annoncée et nous devons être dans le timing : train pour ma part, avion pour eux.

Nous mettons les peaux sur la plate-forme fabriquée hier. Nous descendons peu, une centaine de mètre de dénivelé, afin de contourner les dents de Bertol et atteindre le faux-plat du glacier du Mont Miné. Nous le remontons ensuite jusqu’au col des Bouquetins. Nous restons alors sur la rive droite du petit vallon sous la Tête Blanche, évitant ainsi d’être trop exposés aux séracs. Un ou deux zigzags permettent de louvoyer entres les crevasses. Vers 3600m, le soleil nous embrase ! Il ne nous plus alors qu’une dizaine de minutes pour atteindre LE sommet de notre haute route : Tête Blanche (3707m). Nous sommes les seconds à fouler le sommet ce jour. Il n’y a personne avec nous ! La vue est hallucinante : le Cervin en maître avec sa voisine la Dent d’Hérens font le spectacle. Non loin de là, ma chaîne du Mont Rose et que les Mischabels !

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Nous restons à moment et en prenons les yeux. La suite est classique et splendide : une belle descente dans les tumultueuses crevasses du glacier du Stockji et du Tiefmatten avant de se laisser glisser en rive droite du glacier/moraine du Zmutt et d’atteindre Stafel. De là, nous poursuivons pas les pistes jusqu’à Zermatt…enfin, il est 11h. L’heure idéale pour fêter leur première haute route et cette belle réussite à l’incroyable restaurant Zum See. Champagne, plats d’exceptions… bref, dur dur la vie parfois ;-).

Nous descendons ensuite dans la cosmopolite et « préservée » ville de Zermatt. Là, la réalité reprend le dessus : car d’indiens, foule, magasins… Bref, nous étions bien, là-haut, dans la montagne. Et c’est avec un pincement au coeur que nous devons nous dire au-revoir sur le quai de la gare.

Un  très grand merci à vous, pour votre détermination, votre confiance. Votre famille est formidable et ce n’est pas un « au-revoir » mais plutôt un « à très bientôt » !