Petit meetting-point au Macdo de Comboire et hop, on roule jusqu’au pré de Madame Carle. La montée au refuge du Glacier Blanc se fait tranquillement histoire de freiner les ardeurs de Fred (et de digérer). Au vue des conditions locales, on se dit que le lendemain on va bien bosser. Arrivés sur place tout le monde se ravitaille et file au lit. Il faut dire que le réveil est prévu pour 4h. A 3 heure les insomniaques que nous sommes constatent qu’il pleut et neige, nous croisons donc les doigts pour que la météo ne nous fasse pas manquer notre rendez vous avec les Hautes Alpes ! A 4 heure on prend le petit déj’ sans pression, histoire que les dernières gouttes sèchent. Et hop, nous voilà partis pour l’arête Sud du Pic du Glacier Blanc…

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La course est cotée AD (assez difficile). Mais voilà, aujourd’hui le secteur est blindé de neige et l’arête aussi. Qu’importe, la météo s’améliore. Je fais alors la trace jusqu’à la voie pour mes camarades. Rien de bien méchant à part de la neige jusqu’à mi-mollet ;-).

Après les préparatifs d’usages, je pars devant. Petit nettoyage de prises afin de virer la neige et hop, en quelques minutes je suis au sommet de cette belle longueur de 40m. Fred lui se fait réveiller par ce IV à l’ancienne. Et oui, il faut quand même préciser que c’est sa première course mixte, en grosses, avec les gants ! L’ami L. et sa cliente nous suivent.

Immédiatement après cette longueur on doit remettre les crampons. Ils resteront vissés à nos chaussures jusqu’à notre retour au refuge. La course devient bien plus technique avec toute cette neige et cette météo qui tourne. Alternance de neige, brouillard, soleil, pluie, neige… Bref, on aura eu le droit aux quatre saisons. Pour une première course, Fred sera bien servi : grimpe en mixte, dalle en III+ avec piolet, … Ambiance haute montagne et grande course.

Pour une AD, aujourd’hui on serait plutôt dans du D (difficile). C’est donc pas mécontents que nous arrivons au sommet. Après une collation, nous basculons dans une descente facile…enfin facile avec de bonnes conditions. C’est loin d’être le cas aujourd’hui, on s’enfonce jusqu’aux cuisses, la neige est lourde et avec le brouillard, on emprunte une variante glace/mixte un peu foireuse mais très courte (heureusement).

Voila, c’est guillerets que nous rentrons bien cuits de cette course. Encore merci aux compères. Demain, direction le soleil d’Orpierre pour une session grande voie avec Fred.